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CSRD et double matérialité : quelles conséquences sur la collecte de données ?

31 juillet 2024

CSRD et double matérialité
4 min
L’analyse de double matérialité est un prérequis de la CSRD : elle implique une collecte de données financières et non-financières. Aux entreprises de se montrer proactives en adoptant une approche globale et en s’appuyant sur des logiciels capables de stocker et d’analyser de grands volumes de données.

Qu’est-ce que la double matérialité ? 

La matérialité simple (ou financière) vise à analyser l’impact des enjeux sociétaux et environnementaux sur la performance économique de l’entreprise. Dans le cadre de la CSRD , ce concept ne suffit pas.

Désormais, les responsables appliquent la double matérialité  et s’intéressent aussi à l’impact positif et négatif des performances de l’entreprise sur l’environnement économique, social et naturel. Pour ce faire, un dialogue doit s’instaurer en interne entre les différents services. Les entreprises doivent également identifier les opportunités et les risques en vue de trouver des axes d’amélioration sur le long terme.

En plus de mesurer leur impact global, une analyse de double matérialité permet aux entreprises de gagner en transparence et de mieux répondre aux attentes des collaborateurs, des investisseurs, des clients, etc. Un tel processus demande cependant un travail de fond long et fastidieux.

Seules 19% des entreprises disposent déjà de la version finale de leur matrice de double matérialité 

Source : Enquête sur la CSRD – Collège des directeurs du développement durable – Juin 2024

Quelles sont les données à collecter dans le cadre d’une analyse de double matérialité ? 

L’application du principe de double matérialité implique une collecte de données financières et non-financières . Ces dernières répondent aux critères ESG :

 

Environnement :

  • consommation énergétique,
  • consommation d’eau,
  • utilisation des ressources,
  • impacts sur la biodiversité (habitats naturels, espèces menacées…),
  • quantité et types de déchets générés,
  • émissions de gaz à effet de serre, etc.

 

Société :

  • conditions de travail,
  • taux de turnover,
  • égalité hommes / femmes,
  • égalité des chances,
  • opportunités de formation, etc.

 

Gouvernance :

  • relation avec les partenaires commerciaux,
  • activités des organes d’administration,
  • éthique des affaires,
  • gestion des risques,
  • niveau de transparence de l’entreprise,
  • lobbying, etc.

Toute la difficulté consiste à collecter des données non-financières multiples, disparates et non-structurées . A noter que les résultats communiqués doivent être certifiés par un commissaire aux comptes ou un organisme indépendant accrédité. Les entreprises ont donc tout intérêt à s’appuyer sur un logiciel capable de simplifier et de fiabiliser les processus de collecte et d’analyse de données.

 

Automatiser la collecte de données financières et extra-financières 

Aujourd’hui, 83% des entreprises publient une analyse de matérialité. Or, seuls 14% la qualifient de « double matérialité ». Et de nombreux établissements réalisent encore leur reporting extra-financier sur Excel, ce qui peut entraîner des erreurs et des incohérences.

 

Utiliser un outil de reporting performant

Une méthodologie et un outil éprouvé sont indispensables.

L’équipe en charge de produire le reporting CSRD doit :

  • Cartographier les informations à collecter ;
  • Identifier les contributeurs qui détiennent ces informations ;
  • Déterminer les formats à générer, dans le respect des exigences de la CSRD ;
  • Procéder à la collecte.

Pour faciliter ce travail, les DAF peuvent utiliser un outil de reporting adapté qui permettra de :

  • Déployer une collecte automatique de la data ;
  • Collecter en temps réel, agréger, consolider, classifier et historiser les données ;
  • Faciliter la collaboration entre les différentes parties prenantes internes et externes concernées par le processus ;
  • Réaliser le suivi du reporting ;
  • Publier le reporting CSRD dans le format requis.

 

Le connecteur CSRD / RSE Cegid, un allié dans la collecte des données

Cegid a lancé le premier connecteur CSRD / RSE compatible avec un ERP au printemps 2024. Sa mission ? Simplifier la collecte de la data financière et extra-financière disponible au sein de l’ERP Cegid XRP Ultimate. Ce module intégré est donc un précieux soutien pour les équipes en charge de produire le reporting.

A la clé ? En plus de gagner en temps et en efficacité , l’entreprise a la certitude que les informations collectées sont fiables et que le rapport sera conforme à la réglementation. Les erreurs sont minimisées, ce qui diminue également les risques d’audits et de sanctions.

La collecte des données est une étape clé du processus de constitution d’un reporting de durabilité. Dans le cadre de la CSRD, c’est le principe de double matérialité, dont la vision dépasse celle de la matérialité financière, qui s’applique. Une solution facile à prendre en main, puissante et innovante aidera les DAF à réussir cette étape complexe. De quoi répondre pleinement aux exigences de cette directive européenne.

Pour aller plus loin, visionnez le replay du webinar « CSRD et Finance durable : défis et stratégies pour les directions financières »